Comme chaque soir en rentrant du travail, Jonathan se sentait mal, il peinait à respirer à cause de la pollution dans l'air et avait mal aux membres à cause de sa journée éprouvante à déplacer des tas de déchets. Jonathan et sa mère vivaient dans le bidonville de Pul Mithai. Comme toujours, en sortant de chez lui il vit des gens mourants à ses pieds qui n'arrivaient plus à se lever et peinaient à respirer à cause de la pollution qui crée des maladies et qui affaiblit les personnes affectées. Depuis que la pollution augmentait en Inde, survivre dans de bonnes conditions était désormais une tâche impossible. Jonathan ne faisait maintenant plus attention au chaos qui l'entourait. Chaque soir, après le travail, il devait se dépêcher de rentrer pour s'occuper de sa mère qui était elle aussi malade. En entrant dans sa maison, enfin ce qui leur servait de maison (cela ressemblait plus à un abri) il vit sa mère, allongée sur le lit ne pouvant plus rester debout parce qu’elle souffrait de la maladie à cause de la pollution. Jonathan inquiet dit à sa mère : - Maman, ton cas s’aggrave de jour en jour, tu n'arrives même plus à rester debout.
- Jonathan mon fils, ne t'en fais pas, je vais très bien, je suis en pleine forme ! dit-elle en toussant.
Jonathan ne voulant pas lui dire que son patron l'avait plus tôt dans la journée menacé de réduire son salaire qui était déjà seulement 60 roupies (monnaie indienne) par jour (soit de quoi se payer un bol de riz ou de lentille par jour) lui dit :
- Je suis en train d’économiser pour t'acheter les médicaments.
Sa mère s'y opposa :
- Jonathan, je suis malade certes mais je vais de mieux en mieux. Et puis de toute façon je ne vais pas mourir du jour au lendemain. dit-elle en ricanant
Jonathan inquiet lui répondit :
- Tant mieux car j’espère que tout va s'arranger.
Un peu plus tard dans la soirée Jonathan alla se coucher.
Au réveil, sa mère dormait encore, d'habitude elle se réveillait plus tôt que lui. Il prit un tout petit peu de riz pour en laisser à sa mère, et alla la réveiller. En essayant de la réveiller, il commença à s'inquiéter, elle ne réagissait pas et avait la peau très pâle. Dix minutes plus tard, il avait perdu espoir, il la secouait encore et encore, lui parlait mais elle ne répondait pas. Elle était morte durant la nuit et Jonathan n'avait rien pu faire. Aucun signe la veille, elle avait même dit qu'elle allait bien. Jonathan ne comprenait donc pas. Il n'avait pas assez de d'argent pour appeler les médecins, il ne savait donc pas quoi faire. Il laissa sa mère sur le lit et partit tant de bien que de mal travailler. Il n'en avait pas envie mais était obligé s’il ne voulait pas se faire renvoyer ou pire encore tuer.
Le lendemain Jonathan alla enterrer sa mère les larmes aux yeux. Là-bas il vit sa famille ainsi que l'entourage de sa mère. En voyant toutes ces personnes venues pour sa mère il était ému. Jonathan avait mis tout l'argent qu’il avait économisé pour que sa mère ait un bel enterrement, il était donc de plus en plus pauvre. Il n'avait vraiment pas envie de travailler après ce qui c'était passé mais il était obligé s’il ne voulait pas se retrouver comme tous ces gens qui n'ont pas de quoi vivre donc meurent dans la rue. En arrivant il retrouva Booba, désormais sa seule motivation pour aller travailler. Il le surnommait 'le nouveau" car il était arrivé la semaine dernière, il s'entendait drôlement bien avec lui. Il lui annonça la nouvelle, mais pendant qu'ils parlaient leur supérieur les interpella pour les rappeler à l'ordre. Ils s'excusèrent et retournèrent travailler.
En fin de journée Jonathan était très fatigué, en passant par l'entrée de la décharge il vit Booba et son supérieur qui se parlaient. Jonathan entendit son "boss" dire « La prochaine fois que je te vois ne rien faire et ne servir à rien, tu auras affaire à moi ». A la fin de la discussion il rejoignit Booba pour lui demander ce qui s'était passé mais il ne voulait pas lui en parler. Il ne l'avait jamais vu comme ça, ils ne se connaissaient seulement que depuis une semaine mais se faisaient confiance et se disaient tout. Jonathan rentra chez lui tout en évitant de marcher sur les cadavres et les personnes souffrantes au sol en se disant « Je prie pour qu'un jour tout ça puisse changer ». Chez lui, il mangea le peu de nourriture qui lui restait c'est à dire un petit bol de lentilles, ce qui ne qui ne le rassasiait pas. Puis il alla se coucher après cette journée pleine d'émotion.
Une semaine plus tard au moment de sa petite pause que lui accordait son supérieur le midi, il entendit un coup de feu à l'autre bout de la décharge. Il n'y avait qu'un seul emploi dans ce bidonville donc les dirigeants de la décharge ne se gênaient pas pour tuer les "employés" qui ne travaillaient pas assez, en se disant que de toute façon ils n'auraient pas de mal à les remplacer. D'habitude Jonathan n'y prêtait pas attention, mais comme pour une fois il avait fini la pauvre ration de riz que son travail donnait à chaque "employé" le midi, il décida d'aller voir. Après avoir marché pendant 4-5 minutes, il vit une foule de personnes qui entouraient un corps à terre. A cause du brouillard de pollution il apercevait difficilement ce qui se passait, mais entendit quelqu'un qui s'exclama « Retournez travailler ou je vous réserve le même sort ». Jonathan prit quand même le risque d'aller voir de plus près. En arrivant devant le corps qui venait de se faire tirer dessus, Jonathan eut du mal à le reconnaître mais, rapidement, il se rendit compte que c'était son ami Booba.
Abasourdi par ce qui venait de se passer, il alla voir son supérieur, et, ayant du mal à se contrôler, il s’énerva . Son supérieur le menaça avec l'arme qu'il a utilisée pour tuer Booba. Jonathan se calma donc vite. En une semaine, il venait de perdre sa mère et un ami, sa dernière famille. Il se rendait donc compte de ce qui se passait. De plus en plus de personnes étaient en train de mourir soit à cause de toute cette pollution créée par la décharge ou soit elles mourraient parce qu'elles ne travaillaient pas assez vite. Il se dit alors que c'était donc la faute de cette mafia qui vendait les déchets des pays riches aux pays pauvres. Et que lui, c'était une sorte d'esclave qui travaillait dix heures par jour pour avoir à peine de quoi vivre, et se faire tuer un jour ou il aura fait une petite pause d'une minute. Enfin il se dit que ça devait changer.
Il commença à en parler à du monde. Désormais chaque soir, après le travail, il racontait son histoire à des personnes dans la rue. Elles étaient toutes touchées, mais malheureusement beaucoup refusaient de collaborer. Il voulait créer un mouvement avec le plus de personnes possibles pour montrer au gouvernement qu'il fallait agir et que la mafia disparaisse. Après avoir réuni beaucoup de monde il alla à la décharge pour annoncer avec ses associés leur démission. Lorsqu'ils furent arrivés là-bas, il vit Kaaris encore en train de menacer quelqu'un. Il lui dit :
- Moi et toutes ces personnes voulons démissionner.
- Dans ce cas-là...
Pan !!!
- Jonathan mon fils, ne t'en fais pas, je vais très bien, je suis en pleine forme ! dit-elle en toussant.
Jonathan ne voulant pas lui dire que son patron l'avait plus tôt dans la journée menacé de réduire son salaire qui était déjà seulement 60 roupies (monnaie indienne) par jour (soit de quoi se payer un bol de riz ou de lentille par jour) lui dit :
- Je suis en train d’économiser pour t'acheter les médicaments.
Sa mère s'y opposa :
- Jonathan, je suis malade certes mais je vais de mieux en mieux. Et puis de toute façon je ne vais pas mourir du jour au lendemain. dit-elle en ricanant
Jonathan inquiet lui répondit :
- Tant mieux car j’espère que tout va s'arranger.
Un peu plus tard dans la soirée Jonathan alla se coucher.
Au réveil, sa mère dormait encore, d'habitude elle se réveillait plus tôt que lui. Il prit un tout petit peu de riz pour en laisser à sa mère, et alla la réveiller. En essayant de la réveiller, il commença à s'inquiéter, elle ne réagissait pas et avait la peau très pâle. Dix minutes plus tard, il avait perdu espoir, il la secouait encore et encore, lui parlait mais elle ne répondait pas. Elle était morte durant la nuit et Jonathan n'avait rien pu faire. Aucun signe la veille, elle avait même dit qu'elle allait bien. Jonathan ne comprenait donc pas. Il n'avait pas assez de d'argent pour appeler les médecins, il ne savait donc pas quoi faire. Il laissa sa mère sur le lit et partit tant de bien que de mal travailler. Il n'en avait pas envie mais était obligé s’il ne voulait pas se faire renvoyer ou pire encore tuer.
Le lendemain Jonathan alla enterrer sa mère les larmes aux yeux. Là-bas il vit sa famille ainsi que l'entourage de sa mère. En voyant toutes ces personnes venues pour sa mère il était ému. Jonathan avait mis tout l'argent qu’il avait économisé pour que sa mère ait un bel enterrement, il était donc de plus en plus pauvre. Il n'avait vraiment pas envie de travailler après ce qui c'était passé mais il était obligé s’il ne voulait pas se retrouver comme tous ces gens qui n'ont pas de quoi vivre donc meurent dans la rue. En arrivant il retrouva Booba, désormais sa seule motivation pour aller travailler. Il le surnommait 'le nouveau" car il était arrivé la semaine dernière, il s'entendait drôlement bien avec lui. Il lui annonça la nouvelle, mais pendant qu'ils parlaient leur supérieur les interpella pour les rappeler à l'ordre. Ils s'excusèrent et retournèrent travailler.
En fin de journée Jonathan était très fatigué, en passant par l'entrée de la décharge il vit Booba et son supérieur qui se parlaient. Jonathan entendit son "boss" dire « La prochaine fois que je te vois ne rien faire et ne servir à rien, tu auras affaire à moi ». A la fin de la discussion il rejoignit Booba pour lui demander ce qui s'était passé mais il ne voulait pas lui en parler. Il ne l'avait jamais vu comme ça, ils ne se connaissaient seulement que depuis une semaine mais se faisaient confiance et se disaient tout. Jonathan rentra chez lui tout en évitant de marcher sur les cadavres et les personnes souffrantes au sol en se disant « Je prie pour qu'un jour tout ça puisse changer ». Chez lui, il mangea le peu de nourriture qui lui restait c'est à dire un petit bol de lentilles, ce qui ne qui ne le rassasiait pas. Puis il alla se coucher après cette journée pleine d'émotion.
Une semaine plus tard au moment de sa petite pause que lui accordait son supérieur le midi, il entendit un coup de feu à l'autre bout de la décharge. Il n'y avait qu'un seul emploi dans ce bidonville donc les dirigeants de la décharge ne se gênaient pas pour tuer les "employés" qui ne travaillaient pas assez, en se disant que de toute façon ils n'auraient pas de mal à les remplacer. D'habitude Jonathan n'y prêtait pas attention, mais comme pour une fois il avait fini la pauvre ration de riz que son travail donnait à chaque "employé" le midi, il décida d'aller voir. Après avoir marché pendant 4-5 minutes, il vit une foule de personnes qui entouraient un corps à terre. A cause du brouillard de pollution il apercevait difficilement ce qui se passait, mais entendit quelqu'un qui s'exclama « Retournez travailler ou je vous réserve le même sort ». Jonathan prit quand même le risque d'aller voir de plus près. En arrivant devant le corps qui venait de se faire tirer dessus, Jonathan eut du mal à le reconnaître mais, rapidement, il se rendit compte que c'était son ami Booba.
Abasourdi par ce qui venait de se passer, il alla voir son supérieur, et, ayant du mal à se contrôler, il s’énerva . Son supérieur le menaça avec l'arme qu'il a utilisée pour tuer Booba. Jonathan se calma donc vite. En une semaine, il venait de perdre sa mère et un ami, sa dernière famille. Il se rendait donc compte de ce qui se passait. De plus en plus de personnes étaient en train de mourir soit à cause de toute cette pollution créée par la décharge ou soit elles mourraient parce qu'elles ne travaillaient pas assez vite. Il se dit alors que c'était donc la faute de cette mafia qui vendait les déchets des pays riches aux pays pauvres. Et que lui, c'était une sorte d'esclave qui travaillait dix heures par jour pour avoir à peine de quoi vivre, et se faire tuer un jour ou il aura fait une petite pause d'une minute. Enfin il se dit que ça devait changer.
Il commença à en parler à du monde. Désormais chaque soir, après le travail, il racontait son histoire à des personnes dans la rue. Elles étaient toutes touchées, mais malheureusement beaucoup refusaient de collaborer. Il voulait créer un mouvement avec le plus de personnes possibles pour montrer au gouvernement qu'il fallait agir et que la mafia disparaisse. Après avoir réuni beaucoup de monde il alla à la décharge pour annoncer avec ses associés leur démission. Lorsqu'ils furent arrivés là-bas, il vit Kaaris encore en train de menacer quelqu'un. Il lui dit :
- Moi et toutes ces personnes voulons démissionner.
- Dans ce cas-là...
Pan !!!
Les filous du 67