La densité de population en Inde au kilomètre carré est de 360 habitants, et en Belgique de 342. Or on parle de surpopulation en Inde mais pas en Belgique, car les Belges ne souffrent pas de la faim…" |
Philippe Godard, Demain le monde, La Martinière, 2007.
|
Nous sommes en 2050 en Inde. La population mondiale est maintenant de presque 10 milliards d'êtres humains. Les différents Etats du monde ont tous dû développer des îles artificielles pour loger la population, cependant cela ne suffit plus. Un jeune Indien, Hari, décide de partir étudier en Amérique, dans le domaine spatial. Il espère développer des voyages dans l'espace afin de trouver un moyen d’y déplacer une partir de la population. Il pense surtout à son pays natal qui en 2019 avait déjà des difficultés à nourrir sa population. Au kilomètre carré en 2019, on comptait déjà presque 2000 habitants.
Hari apprend son admission par mail dans la grande académie de développement spatial américaine, très peu d'élèves sont admis dans ce prestigieux établissement. Le jour de la rentrée, il découvre sa classe remplie d'étudiants de tous les horizons, il suppose que beaucoup ont eu la même idée que lui, après tout à son époque les jeunes sont les plus dévoués au sauvetage de la population et de la planète. Ce premier jour, le professeur leur adresse le fameux discours d'admission :
« Bienvenue aux nouveaux élèves dans le meilleur établissement au monde en termes de développement spatial. Si vous avez été acceptés ici, c'est que chaque personne ici présente est déjà formée pour travailler dans le développement spatial. Dans cette école, vous ne ferez pas de nouvelle découverte, nous attendons de vous que vous exploitiez tous votre savoir-faire afin de proposer des projets pour sauver l'humanité. Vous travaillerez par groupes de quatre, vous collaborerez avec les personnes les plus proches de vous dans cette salle. »
Hari se retrouve avec un Américain, un Anglais et un Français. Ils décident donc de faire un tour de l'établissement tout en faisant connaissance. Au fil de cette balade dans l'établissement, Hari apprend le prénom de chacun de ses collègues. L'Américain se prénomme James, l'Anglais Jack et le Français Sylvain.
Hari salue ses collègues et rentre chez lui pour se reposer et se préparer au dur travail qui l'attend prochainement. Le lendemain, ils se trouvent tous dans une salle afin de mettre en commun leurs idées.
Chaque membre du groupe a une idée qui rejoint celle d'Hari, construire une navette spatiale pour découvrir une nouvelle planète afin d'accueillir l'humanité.
Ils commencent alors à chercher parmi les planètes découvertes celles qui possèdent des caractéristiques similaires à celles de la Terre afin que l'humanité puisse y survivre. Après de longues heures de recherches, Hari finit par trouver une planète aux caractéristiques identiques à celle de la Terre, cette planète se nomme Paranus et se situe dans une autre galaxie. Ils se rendent donc auprès du directeur de l'établissement, afin de lui présenter leur sujet. Le directeur trouve leur idée époustouflante et décide de mettre leur projet en œuvre avec tous les moyens que possède l'établissement. Toutes les personnes présentes dans l'établissement ainsi que des ingénieurs commencent la construction de la navette spatiale. Après la moitié d'une année les travaux touchent à leur fin. Hari vérifie qu'aucune erreur n'ait été commise dans les calculs de construction et de programmation de la navette. Surpris, il découvre une erreur de calcul dans la construction de la navette, au niveau du système d'oxygène et une erreur de programmation dans le système de communication. Il est surpris de la haute technologie entre L'IA de la navette et les capsules d'hibernation qui sont des technologies très coûteuses. Hari décide de partager la découverte des erreurs présentes dans la navette avec son groupe.
Une fois qu'ils sont tous réunis dans la salle où il les a convoqués, Hari leur fait part de ce qu'il a découvert. Dans un premier temps ses acolytes ne comprennent pas comment des ingénieurs auraient pu commettre de telles erreurs. Hari décide donc de leur expliquer comment il a découvert ses erreurs. Ses collègues sont impressionnés par son raisonnement et son talent de chercheur. Ces collègues incitent Hari à faire part de ses découvertes au chef de l'établissement afin qu'il demande à d'autres ingénieurs de corriger les erreurs dans la navette. Après avoir tout raconté au directeur, ils s'attendent à ce qu'il contacte immédiatement des ingénieurs. Mais il ne fait rien. Il ne veut pas les écouter. Hari suppose que c'est une question purement économique pour qu'il n'agisse pas. Hari et son groupe sont déçus mais ils ne peuvent rien faire de plus.
Deux jours plus tard Hari et son groupe ont la visite inattendue du directeur, au fond d'eux ils pensent qu'il a changé d'avis, mais il est là pour une toute autre raison :
« J'ai l'honneur de vous annoncer que votre projet a abouti. Étant donné que vous avez eu l'idée de ce projet je suis sûr que vous êtes contents. Je dois également vous dire que vous allez participer au vol qui a lieu dans deux jours. J'espère que vous êtes fiers. »
Ils sont tous choqués par cette nouvelle inattendue. Ils ne veulent pas faire ce vol car ils savent tous que la navette comporte des défaillances qui ne sont pas réparées. Ils pensent tous que le directeur de l'établissement les fait participer afin qu’ils soient réduits au silence en cas d'échec du vol. Malgré cela ils savent qu'ils sont obligés de faire ce vol. Deux jours plus tard ils se retrouvent une heure avant le départ du vol afin de se concerter une dernière fois. Ils prennent alors leurs bagages qu'ils ont préparés pour le voyage. Ils montent à bord de la navette, juste avant que le sas ne se referme ils aperçoivent le grand sourire du directeur. Ils s'installent alors à leur place, mettent la navette en marche, Hari programme le pilote automatique pour atteindre leur destination, Paranus, et lance la séquence de décollage. La navette prend rapidement de l'altitude, elle atteint enfin l'espace et la vue ébahit tout le groupe. Ils admirent leur magnifique planète, la Terre, ce qui les remotive et leur rappelle leur objectif, sauver l'humanité. A peine cette pensé finit-elle de traverser leur esprit que l'alarme de la navette retentit. L'équipe se précipite au tableau de bord afin de voir quel est le problème. Quand ils découvrent pourquoi l'alarme s'est déclenché un frisson leur traverse le corps, car l'alarme n'a pas sonné pour un seul problème mais pour deux.
Ils découvrent que ce qu'a prédit Hari s'est bien produit, les communications sont coupées ainsi que le système d'air conditionné. Tous les collègues d'Hari se mettent à paniquer, Hari, lui, au milieu de ces bruits de panique
reste pensif et un éclair de génie retentit dans sa tête. D'une voix forte il ordonne à ses collègues de se précipiter vers les capsules d'hibernation. Ses collègues ne comprennent pas la situation mais se mettent malgré tout à courir vers les capsules d'hibernation, Hari enclenche le système de navigation automatique qu'il a programmé auparavant pour aller sur Paranus. Une fois cette tâche accomplie il se précipite à son tour vers les capsules. Une fois dans la salle où se trouvent les capsules il retrouve ses compagnons, et dans la précipitation leur ordonne de se mettre chacun dans une capsule et de la mettre en route. Hari espère de tout cœur que son idée leur permettra de survivre en attendant d'atteindre leur destination. La machine de chacun s'enclenche, les plongeant ainsi dans un sommeil profond, similaire à la mort bloquant ainsi le vieillissement.
Un an plus tard le système de navigation de la navette annonce :
<<Destination Paranus atteinte.>>
Hari apprend son admission par mail dans la grande académie de développement spatial américaine, très peu d'élèves sont admis dans ce prestigieux établissement. Le jour de la rentrée, il découvre sa classe remplie d'étudiants de tous les horizons, il suppose que beaucoup ont eu la même idée que lui, après tout à son époque les jeunes sont les plus dévoués au sauvetage de la population et de la planète. Ce premier jour, le professeur leur adresse le fameux discours d'admission :
« Bienvenue aux nouveaux élèves dans le meilleur établissement au monde en termes de développement spatial. Si vous avez été acceptés ici, c'est que chaque personne ici présente est déjà formée pour travailler dans le développement spatial. Dans cette école, vous ne ferez pas de nouvelle découverte, nous attendons de vous que vous exploitiez tous votre savoir-faire afin de proposer des projets pour sauver l'humanité. Vous travaillerez par groupes de quatre, vous collaborerez avec les personnes les plus proches de vous dans cette salle. »
Hari se retrouve avec un Américain, un Anglais et un Français. Ils décident donc de faire un tour de l'établissement tout en faisant connaissance. Au fil de cette balade dans l'établissement, Hari apprend le prénom de chacun de ses collègues. L'Américain se prénomme James, l'Anglais Jack et le Français Sylvain.
Hari salue ses collègues et rentre chez lui pour se reposer et se préparer au dur travail qui l'attend prochainement. Le lendemain, ils se trouvent tous dans une salle afin de mettre en commun leurs idées.
Chaque membre du groupe a une idée qui rejoint celle d'Hari, construire une navette spatiale pour découvrir une nouvelle planète afin d'accueillir l'humanité.
Ils commencent alors à chercher parmi les planètes découvertes celles qui possèdent des caractéristiques similaires à celles de la Terre afin que l'humanité puisse y survivre. Après de longues heures de recherches, Hari finit par trouver une planète aux caractéristiques identiques à celle de la Terre, cette planète se nomme Paranus et se situe dans une autre galaxie. Ils se rendent donc auprès du directeur de l'établissement, afin de lui présenter leur sujet. Le directeur trouve leur idée époustouflante et décide de mettre leur projet en œuvre avec tous les moyens que possède l'établissement. Toutes les personnes présentes dans l'établissement ainsi que des ingénieurs commencent la construction de la navette spatiale. Après la moitié d'une année les travaux touchent à leur fin. Hari vérifie qu'aucune erreur n'ait été commise dans les calculs de construction et de programmation de la navette. Surpris, il découvre une erreur de calcul dans la construction de la navette, au niveau du système d'oxygène et une erreur de programmation dans le système de communication. Il est surpris de la haute technologie entre L'IA de la navette et les capsules d'hibernation qui sont des technologies très coûteuses. Hari décide de partager la découverte des erreurs présentes dans la navette avec son groupe.
Une fois qu'ils sont tous réunis dans la salle où il les a convoqués, Hari leur fait part de ce qu'il a découvert. Dans un premier temps ses acolytes ne comprennent pas comment des ingénieurs auraient pu commettre de telles erreurs. Hari décide donc de leur expliquer comment il a découvert ses erreurs. Ses collègues sont impressionnés par son raisonnement et son talent de chercheur. Ces collègues incitent Hari à faire part de ses découvertes au chef de l'établissement afin qu'il demande à d'autres ingénieurs de corriger les erreurs dans la navette. Après avoir tout raconté au directeur, ils s'attendent à ce qu'il contacte immédiatement des ingénieurs. Mais il ne fait rien. Il ne veut pas les écouter. Hari suppose que c'est une question purement économique pour qu'il n'agisse pas. Hari et son groupe sont déçus mais ils ne peuvent rien faire de plus.
Deux jours plus tard Hari et son groupe ont la visite inattendue du directeur, au fond d'eux ils pensent qu'il a changé d'avis, mais il est là pour une toute autre raison :
« J'ai l'honneur de vous annoncer que votre projet a abouti. Étant donné que vous avez eu l'idée de ce projet je suis sûr que vous êtes contents. Je dois également vous dire que vous allez participer au vol qui a lieu dans deux jours. J'espère que vous êtes fiers. »
Ils sont tous choqués par cette nouvelle inattendue. Ils ne veulent pas faire ce vol car ils savent tous que la navette comporte des défaillances qui ne sont pas réparées. Ils pensent tous que le directeur de l'établissement les fait participer afin qu’ils soient réduits au silence en cas d'échec du vol. Malgré cela ils savent qu'ils sont obligés de faire ce vol. Deux jours plus tard ils se retrouvent une heure avant le départ du vol afin de se concerter une dernière fois. Ils prennent alors leurs bagages qu'ils ont préparés pour le voyage. Ils montent à bord de la navette, juste avant que le sas ne se referme ils aperçoivent le grand sourire du directeur. Ils s'installent alors à leur place, mettent la navette en marche, Hari programme le pilote automatique pour atteindre leur destination, Paranus, et lance la séquence de décollage. La navette prend rapidement de l'altitude, elle atteint enfin l'espace et la vue ébahit tout le groupe. Ils admirent leur magnifique planète, la Terre, ce qui les remotive et leur rappelle leur objectif, sauver l'humanité. A peine cette pensé finit-elle de traverser leur esprit que l'alarme de la navette retentit. L'équipe se précipite au tableau de bord afin de voir quel est le problème. Quand ils découvrent pourquoi l'alarme s'est déclenché un frisson leur traverse le corps, car l'alarme n'a pas sonné pour un seul problème mais pour deux.
Ils découvrent que ce qu'a prédit Hari s'est bien produit, les communications sont coupées ainsi que le système d'air conditionné. Tous les collègues d'Hari se mettent à paniquer, Hari, lui, au milieu de ces bruits de panique
reste pensif et un éclair de génie retentit dans sa tête. D'une voix forte il ordonne à ses collègues de se précipiter vers les capsules d'hibernation. Ses collègues ne comprennent pas la situation mais se mettent malgré tout à courir vers les capsules d'hibernation, Hari enclenche le système de navigation automatique qu'il a programmé auparavant pour aller sur Paranus. Une fois cette tâche accomplie il se précipite à son tour vers les capsules. Une fois dans la salle où se trouvent les capsules il retrouve ses compagnons, et dans la précipitation leur ordonne de se mettre chacun dans une capsule et de la mettre en route. Hari espère de tout cœur que son idée leur permettra de survivre en attendant d'atteindre leur destination. La machine de chacun s'enclenche, les plongeant ainsi dans un sommeil profond, similaire à la mort bloquant ainsi le vieillissement.
Un an plus tard le système de navigation de la navette annonce :
<<Destination Paranus atteinte.>>
Les astronautes